Je suis différent, je suis durable, je profite de la vie
La promenade sur la plage semble devenir une tradition de fin d’année. Alors que certains s’y retrouvent pour leur réveillon sur le sable, je déambule nonchalamment jusqu’à la grande jetée de pierre. Construite en guise de protection contre vagues et tempêtes, ne symbolise-t-elle pas ce que nous nous souhaitons tous pour 2023 ? #HolaBCN D’un jour à l’autre
C’était l’heure du coucher de soleil. Le ciel rose tournait au violet foncé, puis vint le bleu nuit, dernier de l’année. Les arbres dorés se découpaient à l’horizon, et au loin, la lune. Ce sera la dernière image de 2022 ; étrangement, elle me rappelle Tanger en 2017…
Les sauvages sont lâchés, il est temps.
Ciel couvert au réveil, quelle différence avec 2022 et le magnifique premier lever de soleil. J’étais allé célébrer ce moment sur la plage…
Qu’à cela ne tienne, préparons-nous pour le Concert du Nouvel An de Vienne. La bouteille de Cava est au frais depuis quelques jours. Comme à mon habitude et pour m’en préserver la surprise, j’ignore encore que cette édition sera dirigée par le chef autrichien Franz Welser-Möst. Quels termes choisir pour en parler ? Soporifique et austère, ringarde et crispée, il est probable que j’abandonne cette tradition. Événement mondial aujourd’hui, le concert annuel du Nouvel An de l’orchestre a pris forme pendant les jours sombres de l’histoire autrichienne, n’ayons pas peur des mots : le régime nazi. Le traditionnel message du chef d’orchestre aura été quelconque, surtout quand les paroles de son prédécesseur Daniel Barenboim résonnent encore pleinement dans ma mémoire.
Et, si en guise de vœux, on choisissait une devise ? La mienne sera :
Je suis différent, je suis durable, je profite de la vie.
de ci, de là 