Je ne le savais pas, bien qu’à l’aube, j’en eus le pressentiment.
La pluie était tombée sur la ville durant la nuit. Je ne le savais pas, bien qu’à l’aube, j’en eus le pressentiment… #HolaBCN Matin d’automne pluvieux


Les fenêtres de la chambre étaient fermées, les rideaux tirés. Cependant, un bruissement différent se percevait. La terre assoiffée espère ces rares occasions. Le bruit de l’extérieur s’atténue et c’est tant mieux. Aron van Selm fait sonner les touches de son piano quand, soudain, Unhidden révèle la voix chaude et tendre du violoncelle d’Ardie Son.
Le lit s’aère, le carillon éolien tinte doucement sous la caresse du vent. J’ai allumé un bâtonnet d’encens japonais, de ceux qui produisent à peine de fumée, mais dont le parfum est intense. En trois gorgées et demie, j’ai bu la première tasse de Genmaicha. J’en avais le goût en bouche avant même de sortir du lit, avant même de terminer la nouvelle entamée la veille.
Dans The Yakult Swallows Poetry Collection (ヤクルト・スワローズ詩集, Yakuruto Suwarōzu Shishū), un homme du nom de Haruki Murakami évoque les caractéristiques des culs de joueurs de baseball au Japon. Croustillant, comme les grains de riz grillé qui flottent dans la théière en fonte…

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