Je sors de la FilmoTeca, après avoir assisté à la projection du documentaire Al-Andalus: Las artes islámicas en España.
La séance était présentée par Jaume Peracaula, directeur photo du documentaire d’Agustí Villaronga. Sur le chemin du retour, un croissant de lune semblait nous faire un clin d’œil… #HolaBCN Péninsule dorée



Ce documentaire (1992 · 57′) fut commandé pour accompagner et illustrer l’exposition « Al-Andalus : Les arts islamiques en Espagne » du Metropolitan Museum of Art, NYC. Le catalogue détaillé en 464 pages est disponible gratuitement ici.
Le film évoque les souvenirs du dernier souverain andalou, alors que les conquérants chrétiens arrivent aux portes de l’Alhambra. Peracaula dira que la scène du hammam est une des plus belles qu’il a jamais tournée. Ayant été un fervent adepte du savon beldi et bains de vapeur à Tanger, ça n’avait rien d’extraordinaire à mes yeux. En revanche, la dernière scène, lorsque l’écrivain demande à son élève d’éteindre la salle de l’Alhambra avant de quitter définitivement les lieux, ça oui, cela m’a ému.




Al-Andalus, ce sont 781 ans de présence musulmane en ces terres, un monumental patrimoine culturel. Ce voyage de cinquante-sept minutes m’a transporté à Grenade et en d’autres lieux d’Andalousie, mais aussi au Maroc et même à Tolède. Il évoqua la vie en commun des musulmans, des juifs et des chrétiens, avant que les rois catholiques ne prennent Grenade et détruisent cet âge d’or de la Péninsule.
Demain, on vote en Catalogne. Après les municipales de 2023, ce seront mes premières élections en tant qu’Espagnol descendant de la riche culture en Sefarad, avant l’expulsion des Juifs en 1492.

#HolaBCN Péninsule dorée
En savoir plus sur de ci, de là
Subscribe to get the latest posts sent to your email.