À l’heure de la sieste, la forêt bruit.
Ce n’est pas Komorebi, mais c’est tout aussi poétique… #SilentSunday Les ombres

Komorebi, la lumière du soleil qui filtre à travers les feuilles des arbres, est une expression japonaise devenue synonyme de jours parfaits, ou, même avant le film de Wenders, d’un déjeuner dans mon maquis préféré d’Abidjan au 95ᵉ jour de mes pérégrinations #Off2Africa.
Tout aussi poétiques sont les ombres des arbres projetées contre les murs.
À Barcelone, une balade dominicale dans le quartier, sous un généreux soleil d’automne offre au flâneur un foisonnement de formes changeantes. Contre le mur qui s’étire entre une bibliothèque et un centre sportif, un arbre isolé projette son ombrage. La nature élève la voix, s’étend, et s’enfle, et se travaille pour survivre à la cité. C’est un kaléidoscope, un enchevêtrement de branchages et de feuillages, de frémissements.
Pleinement déployé, l’arbre recule d’un pas, tel un artiste-peintre, pour en admirer l’effet. À l’heure de la sieste, la forêt bruit.
Clic, la photo #SilentSunday est toute trouvée…

#SilentSunday Les ombres
This story is also published in English on my medium account. Click here to read it.
En savoir plus sur de ci, de là
Subscribe to get the latest posts sent to your email.