Est-ce toi, Aomame ?… #SilentSunday Kanjis blancs et pois verts

À quoi pense-t-elle, sous cette courte chevelure qui semble vouloir aller de l’avant ? Qu’observe-t-elle, le regard plissé, traversé par la pliure de l’affiche ? Sa bouche exprime tant, mais ne dit rien, s’entrouvre à peine. Elle ne parait pas s’être arrêtée en plein élan, bien que son corps émacié soit tendu. Son long cou est suffisamment fort pour soutenir cette tête presque enfantine. Un coup de vent parviendrait-il à le briser ? L’oiseau qui s’envole s’était-il posé sur sa petite clef, sa clavicule ? Je donnerais ma langue au chat pour le savoir.
Dans une ruelle de Barcelone, de nuit, j’ai aperçu cette affiche encadrée dans son alcôve. Je suis revenu sur mes pas pour l’observer de plus près et tenter d’en comprendre le sens. Est-ce de l’art ? La question du moment est posée, je tente d’y répondre à l’université ce trimestre. Quoi qu’il en soit, cette illustration stimule ma curiosité et mon imagination.
Enfin, quel message se cache derrière les kanjis tracés en blanc sur fond rose ?
示凵
Seuls deux sont visibles et je ne parle pas (encore) leur langue ; je peux tout au mieux supposer. Un instant, j’ai pensé à Aomame, jeune femme dont le nom signifie « pois verts », sensible à la musique de Janáček et tueuse à gages à ses heures perdues. C’est en tout cas comme cela que je me l’imagine en lisant 1Q84 de Haruki Murakami…
Clic, la photo #SilentSunday est toute trouvée…

#SilentSunday Kanjis blancs et pois verts
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