#HolaBCN Et la lumière revint


Je ne pouvais manquer Los golfos, le premier film de Carlos Saura, restauré non seulement dans son intégralité, mais également grâce à un travail saisissant de l’image… #HolaBCN Et la lumière revint

Au programme de la FilmoTeca, ce mercredi © 2025 Gilles Denizot

Ce fut une journée plus difficile que celle d’hier, je m’y attendais. Elle fut longue, mais je l’ai vécue sans colère et ai accompli davantage que je n’imaginais. Aussi, je morcèle mon billet quotidien pour relater la séance à la FilmoTeca, ce qu’elle a suscité et que je raconterai demain.

Je ne pouvais manquer Los golfos, le premier film de Carlos Saura (1959 · 80′), d’autant qu’était convié Jordi Vidal, de la société de production Films 59. Ce nom est directement tiré du film qui sera projeté à Cannes dans la version originale. Nommé pour la Palme d’Or, c’est finalement La dolce vita de Fellini (revu en juillet dernier) qui remportera le prix. Présenté ensuite à la censure du régime franquiste, le long métrage sera mutilé (le terme n’est pas trop fort, et vient de Jordi Vidal) pour sa sortie nationale.

En 2024, la pellicule est restaurée, non seulement dans son intégralité, mais également grâce à un travail de l’image. L’avant et l’après sont saisissants. De même que les scènes censurées furent réintégrées, l’obscurité du film a été levée, la lumière si belle est revenue, ces cieux que l’on retrouve dans Visit Spain de Ramón Masats, (vue en 2021 à La Tabacalera de Madrid) et chez Henri Cartier-Bresson (à la Fundació Mapfre à Barcelone), en compagnie de la Mercè en fin d’année dernière.

Cet extrait provient de la copie censurée et non restaurée. Il y manque tout l’éclat de la liberté que Cannes et le monde auront vu en 1960.

Assis au premier rang, comme à son habitude, je retrouvai mon ami Juan avec lequel j’échange toujours quelques mots à l’issue des projections. Hier, nous avions vu Pacifiction (Albert Serra · 2022 · 165′), sur lequel il ne faut pas s’étendre. Aujourd’hui, Los golfos ont entremêlé mes souvenirs de Madrid, de La Busca (1904), premier roman de la trilogie madrilène La lucha por la vida, de Pío Baroja, de Carmen, de la tauromachie, du flamenco et en particulier du guitariste Tomatito.

Pourquoi ? Comment ? Je le raconterai demain, et de Madrid, nous irons à Cadix…

La grande salle de la FilmoTeca de Catalunya à Barcelone, un bout d'écran et deux personnes floutées dans une douche de lumière

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